Le fil d’info n°44 des Affaires publiques du Barreau de Paris, en s’inspirant d’un article du journal LE MONDE, a mis en exergue les chiffres clefs en matière de divorce ainsi que les enjeux afférents à l’aune d’une réforme en discussion s’agissant d’un divorce par consentement mutuel par devant le notaire et sans la présence du juge.
Le cabinet MDMH AVOCATS a donc décidé de partager ci-dessous cet article afin de mieux appréhender ledit débat relatif au divorce sans juge :
« CHIFFRES CLES
Alors que le sort réservé aux mineurs, qui ne seront pas obligatoirement entendus par un juge, divise, ils sont concernés par plus de la moitié des divorces par consentement mutuel : sur les 66 234 procédures de divorce par consentement mutuel engagées en 2014, il y en avait 32 525 qui concernaient au moins un enfant mineur.
La procédure de divorce par consentement mutuel est 10 fois plus rapide qu’une procédure de divorce contentieux : ainsi, en 2010, 2,2 mois étaient nécessaires en moyenne au règlement du divorce par consentement mutuel contre 22,1 mois pour un divorce contentieux.
Enfin, preuve s’il en est que le rôle du juge aux affaires familiales est indispensable et mérite d’être renforcé pour garantir un procès équitable, une étude de l’INSEE démontre que le divorce appauvrit principalement les femmes : sur une base de revenu de 100 avant le divorce, elles voient en moyenne leur revenu chuter à 81.
Sources : Le Monde ».
Au regard des données chiffrées par cet article, la nécessité d’une protection de chacun des époux et des enfants notamment par un avocat et par un juge semble être confirmée.