Le congé de maladie « est la situation du militaire dont le service est interrompu en raison d’une maladie ou d’une blessure le plaçant dans l’impossibilité d’exercer ses fonctions » (article R 4138-3 du code de la défense)
Aux termes de l’article L 4138-3 du Code de la défense
« Les congés de maladie, d’une durée maximale de six mois pendant une période de douze mois consécutifs, sont attribués en cas d’affection dûment constatée mettant le militaire dans l’impossibilité d’exercer ses fonctions. »
Durant le congé maladie, le militaire de carrière ou sous contrat demeure en position d’activité conformément à l’article L 4138-2 Code de la défense.
Il conserve sa rémunération et la durée du congé est assimilée à une période de service actif.
Le Code de la défense prévoit même s’agissant du militaire sous contrat qu’il voit si nécessaire le terme de son contrat prorogé jusqu’à la date d’expiration du congé dans la limite de la durée de service.
L’arrêt maladie peut être prescrit par un médecin civil ou militaire.
S’il est prescrit par un médecin civil, le militaire doit prendre la précaution de bien adresser à son autorité d’emploi la copie de son arrêt de travail par lettre recommandée avec accusé de réception ou par tout moyen lui permettant de s’assurer de sa bonne réception par l’autorité.
Durant cette période et comme tout arrêt maladie, le militaire doit se soumettre aux éventuels contrôles médicaux et réglementaires et tout particulièrement au contrôle des 90, 120 et 150ème jours.
Si le cas échéant lors de ces contrôles, l’inaptitude / l’arrêt maladie sont contestés par le médecin militaire qui considère le militaire concerné comme apte et en capacité de reprendre son activité professionnelle, il appartient alors au militaire dont il s’agit de contester le certificat d’aptitude alors émis.